Le ministère de l’Intérieur et de l’Aéronautique viennent d’être attaqués par un collectif réuni sous le nom de code #OPFRANCE. Plusieurs groupes de pirates comme AnonGhost, Fallaga ou encore MECA travaillent ensemble et ont déja défigurés plus de 20 000 sites français depuis les attentats de CharlieHebdo.
Cela fait précisément 13 jours que la cyberguerre contre la France a été lancée
sur les réseaux sociaux. Tout d’abord les attaques ne visaient que des petits
sites Web perso ou pro qui n’avaient pas été mis à jour depuis 2 ans minimum. Des
failles de sécurités étaient donc présentes sur les sites et selon des experts en sécurité,
ils étaient potentiellement faillibles.
Les autorités telles que l’ANSSI ou la DGSI ont communiqués sur le sujet en se
voulant rassurant sur le petit impact qu’avait ses attaques qui s’apparentaient
plus à une campagne de communication qu’a de réelles menaces. Ces autorités
publient tout de même des guides de bonnes pratiques de sécurisation de vos
infrastructures et de mise à jours de vos sites Web. Pour en savoir plus, lisez notre précédent article.
Depuis le 17 janvier, même si de grand assauts avaient étés annoncés sur les
réseaux sociaux, les mots n’étaient pas tendres:
Les cibles de ses hackeurs restent pourtant des petits sites Français non mis à jours, quelques Mairies, CCIs ou Associations. Le rythme des attaques s’essouffle à raison de 10 sites par jours au lieu de 200. L’affaire semble se calmer doucement.
Sauf que le 19/01/2015 à 17 heures, les documents secrets du Ministère de
l’Aéronautique viennent d’être piratés. Les serveurs pourtant sécurisés et sous
surveillance vigoureuse, n’ont pas réussis à contenir l’attaque des #AnonGhost. Des
centaines de documents officiels ont été volés puis divulgué sur Internet.
Aujourd’hui, c’est une attaque similaire qui est portée au Ministère de
l’Intérieur.
Les attaques prennent de l’ampleur et de nouveaux groupes de cyberterroristes
viennent combattre sous le code #OpFrance. Les SEA ont attaqué ce matin le site
d’information LeMonde.fr pour bel et bien montrer que les attaques par piratage n’étaient pas encore terminés.
LeMonde.fr a publié dans la journée un article concernant ces attaques : ICI
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