Un montant record investi en 2011 par CDC Entreprises
1,25 milliard d’euros ont été investis dans 844 PME en 2011, soit une progression de 12 % en montant par rapport à 2010. En dépit d’une conjoncture économique pour le moins troublée, il s’agit d’un record historique pour CDC Entreprises. Sur ce total, un peu plus d’un milliard a été investi par les fonds partenaires de CDC Entreprises aussi bien en amorçage, capital risque, capital développement ou capital transmission. A fin juillet 2012, CDC Entreprises a 7,8 milliards d’euros d’actifs sous gestion.
Soulignons qu’avec 881 millions d’euros, les montants des primo investissements sont plus de deux fois supérieurs aux montants affectés aux réinvestissements. 71 % des tickets d’investissement 2011 des fonds du portefeuille de CDC Entreprises sont inférieurs à 1 million d’euros et 25 % sont supérieurs à 1,5 millions d’euros.
Sur l’année 2011, il apparaît que 21 551 dossiers ont été étudiés par les fonds partenaires. Un tiers a été instruit. Sur ces derniers, 9 % ont donné lieu à un avis favorable, soit 715 dossiers. Une analyse des refus menée par CDC Entreprises montre que le principal motif d’abandon d’un dossier en instruction en 2011 repose, dans 58 % des cas, soit sur un manque de cohérence de la stratégie, soit sur un business plan non crédible ou encore sur un positionnement produit inadapté.
L’étude note que ces causes d’abandon viennent directement d’un manque de préparation du chef d’entreprise pour monter son projet. Le second motif d’abandon de l’instruction, à 21 %, provient d’un manque de crédibilité du management ou d’un problème de gouvernance (conflit d’actionnaires par exemple). Notons que les dossiers non éligibles sont réorientés vers d’autres structures comme un fonds privé régional ou national, Oséo, un établissement bancaire, FSI Régions ou encore vers une organisation de business angels.
5,1 milliards d’euros sont aujourd’hui disponibles dans les fonds du portefeuille de CDC Entreprises pour soutenir le développement des PME, ce qui représente, précise le rapport annuel, un montant global à investir d’environ 4 années d’investissements, au rythme de 1,25 milliard d’euros par an, auxquels s’ajoutent les frais de gestion.