www.de-abreu.fr » drone http://de-abreu.fr Un Professionnel à votre écoute Sat, 23 Aug 2014 11:00:35 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.9.2 Nouvelle tendance : le mariage filmé avec un drone http://de-abreu.fr/mariage-drone/ http://de-abreu.fr/mariage-drone/#comments Sun, 17 Aug 2014 11:00:13 +0000 http://de-abreu.fr/?p=1486 Lire la suite →]]> C’est une pratique à la mode, de plus en plus de personnes filment leurs mariages avec des drones.

Les drones sont maintenant partout et grâce à ces nouveaux outils, de nombreux photographes et producteurs nous régalent avec d’incroyables images aériennes. Les sportifs se filment avec des machines volantes afin de mieux nous faire apprécier le spectacle (surtout avec des drones auto follow comme Hexo+). Nous pourrions également évoquer cette nouvelle tendance qui est le « selfie avec un drone ».

Mais au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, de plus en plus de gens utilisent aussi les drones pour filmer leurs mariages. Ces deux vidéos ont été choisies au hasard sur YouTube afin de vous montrer de quoi il s’agit. Les montages sont plutôt bien réalisés et l’image aérienne par drone fait bien ressortir la beauté des lieux de mariages.


Si vous aussi, vous souhaitez avoir ce genre de souvenir du moment le plus beau (ou pas) de votre vie, la solution la plus facile est bien évidement de faire appel à un prestataire spécialisé dans les images aériennes ou alors une équipe de photographes qui dispose déjà des équipements nécessaires (et des autorisations).

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Apprendre le pilotage de drone au lycée http://de-abreu.fr/cahors/ http://de-abreu.fr/cahors/#comments Sat, 14 Jun 2014 07:53:04 +0000 http://78.213.247.47/wordpress1/?p=1134 Lire la suite →]]>

A Cahors, lycée Saint-Étienne, on apprend déjà à piloter un drone.Alors qu’un jeune lycéen de Nancy a récemment été condamné à 400 euros d’amende pour mise en danger de la vie d’autrui, suite au succès de sa vidéo aérienne par drone sur les réseaux sociaux, à Cahors, lycée Saint-Étienne, des élèves en bac pro photographie apprennent déjà à piloter ces petits engins volants.

Actuellement, il s’agirait d’une première. Les cours de pilotage de drones ne font pas partie du programme officiel, mais le rectorat concerné est au courant et semble plutôt approuver. Ainsi, à la fin du cursus, les élèves obtiennent le bacc pro mais aussi un diplôme délivré par la DGAC, permettant de piloter un drone.

Dans la formation, il y a des cours théoriques, des exercices sur simulateur et bien évidement des travaux pratiques avec de vrais drones. Selon le Figaro, l’idée serait venue au directeur de l’établissement suite à une rencontre avec un instructeur sur avion, ULM et drones. Si cette formation est en option dans le lycée, il n’y a nul doute que ceux qui l’auront choisie seront mieux équipés pour satisfaire les nouveaux besoins du métier. En effet, les images aériennes par drones sont de plus en plus utilisés par les médias, et les publicitaires.

(Source)

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Pilotage du Drone AR 2.0 Parrot http://de-abreu.fr/ar2parrot/ http://de-abreu.fr/ar2parrot/#comments Thu, 12 Jun 2014 05:00:04 +0000 http://78.213.247.47/wordpress1/?p=1109 Lire la suite →]]> Après avoir déballer notre Parrot Drone AR 2.0 (unboxing disponible ici),  nous allons passer au vif du sujet avec la Partie Pilotage ! Nous aborderons ici l’aspect technique de l’appli et comment bien l’exploiter. A VOS MANETTES ! PRET ? DÉCOLLER ! 

I – Menu

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  •  Piloting
Cette section permet de contrôler le drone c’est avec elle que je vous présenterez les manières de piloter.
  • AR Academy
Elle permet entre autre de sauvegarder les vols effectués, localisation, position GPS du vol sur carte, l’altitude lors du vol et encore bien d’autres paramètres.
  • Photos Videos
C’est dans cette section que l’on retrouve l’ensemble des enregistrements effectués lors des vols. Je rentrerai plus dans le détail dans la section Lecture/Partage
  • AR Drone Update
Comme son nom l’indique il permet une mise à jour de l’AR Drone. On attend impatiemment celle de l’application Android pour utiliser les nombreux jeux et l’AR Academy.

II – Paramètres avant décollage

Les paramètres avant décollage sont très important, n’oublier pas de les régler avant chaque vol car ils gèrent la stabilité du drone une fois en vol, mais pas que, par exemple aussi l’utilisation de celui-ci avec certaines figures de style.
Ces paramètres sont séparés en 4 écrans de contrôle:
LA PLUS IMPORTANTE, en bas de toutes les pages vous avez le: FLAT TRIM, c’est la balance permettant une initialisation du drone par rapport au sol. Il se stabilisera par rapport à cette mise à 0! Pensez à la faire avant chaque décollage de préférence!
  • Paramètres personnels (personal settings):
C’est à travers cette interface que l’on gère la possibilité d’utiliser le drone en jumelage avec un autre appareil pour le contrôler.
On peut aussi changer le nom du réseau wifi utilisé par le drone.
L’opacité des écrans de paramètres, peuvent aussi être changé. Par exemple si l’on utilise les paramètres lors d’un vol il est intéressant de savoir ce que le drone voit même lorsque l’on modifie les paramètres.
USB record permet de sélectionner en mode ON l’enregistrement sur une clé USB. En Off l’enregistrement se fait sur le téléphone via le WiFi.
Moyenne: 1Mo pour 2 secondes
Flip Enabled permet d’activer la figure flip en vol par double tap sur l’écran (lors du vol)
  • Paramètres de vol (flight settings):
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Altitude Limit: lorsque le drone décole il fait un 0 de son altitude et ce sera sa reference pour tout le vol. En limitant la hauteur de vol à 3m on est en vol bas, faible altitude, une belle précaution lors des vols en intérieur par exemple, ou en parking ^^
Vertical Speed Max: avec ce paramètre on limite la vitesse de prise d’altitude, ainsi on peu faire monter le drone doucement lorsque l’on débute, et ensuite augmenter cette vitesse lorsque l’on maitrise mieux celui-ci en vol.
  • Mode de pilotage (Piloting mode):
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Joypad mode: ce mode permet d’activer le joypad de déplacement (à gauche pour les droitiers) il permet ainsi de controler le drone, vers le haut pour avancer, vers la gauche pour aller a gauche… vous avez saisi ;) ou de le désactiver. En mode désactiver vous appuyez alors sur l’écran et déplacer le drone par l’accéléromètre du téléphone.
Absolute control: ce mode de contrôle est génial pour faire tester le drone à des amis ou pour débuter. Il permet d’avoir soi-même comme référence. Si vous appuyer sur le joypad vers le haut, ou penchez le téléphone vers l’avant donc, le drone s’éloignera de vous, si vous tirez le joypad vers le bas, ou penchez le téléphone vers vous, alors le drone se rapprochera.
Si ce mode est désactivé, le drone est le référentiel. En allant vers l’avant, le drone avance vers l’avant, peut importe votre position.
La calibration se fait automatiquement.
Left-handed : le mode gaucher permet d’inverser les commandes de vol.
Tilt Max : C’est l’angle d’inclinaison que vous autorisez à votre drone. A 5, le drone ira très lentement, et se penchera à peine. Une calibration de 30 est vraiment bien. A 50 le drone se retourne facilement si l’on tente un aller retour rapide (voir la fin de ma première vidéo ;) )
  • Status:

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Cet écran permet d’avoir des informations sur les versions logiciels et hardware du matériel, c’est la moins importante pour nous.

III – Ecran de contrôle

 ecran-control
1 – Bouton retour
Il est utilisable uniquement lorsque le Drone est au sol, avant le décollage, pour revenir au menu principal.
2 – Indicateur de batterie
Comme son nom l’indique, il indique la batterie restante, il est bon de savoir que si l’appareil atterri avec moins de 20% de batterie celui-ci reste au sol par sécurité. Impossible alors de décoller, il faut recharger. L’indicateur ne se met pas à jour à chaque seconde parfois on voit alors le pourcentage baisser de plusieurs pourcents.
La batterie est beaucoup sollicitée par temps un peu venteux, mais aussi au décollage et à l’atterrissage.
3 – Paramètres
Cet onglet permet d’aller aux écrans de configurations décrit dans le chapitre précédent
4 – Signal WiFi
Cet icône vous permet de savoir si la réception du signal WiFi est bonne, préférez un endroit dégagé et pas de coque pour votre smartphone pour optimiser le signal.
5 – Bouton d’urgence
Super pratique pour les débutants ou en endroit dangereux, un simple clic et les moteurs se coupent immédiatement.
6 – Switch Camera
Ce bouton vous permet de passer de la caméra frontale à la caméra située sous l’appareil, voir ma vidéo. On peut ainsi se poser tranquillement à des endroits que l’on ne connait pas, ou loin de nous.
7 – Enregistrement
Lorsque l’on appui sur se bouton l’enregistrement vidéo est lancé. Le bouton clignote!
N’oubliez pas d’arrêter l’enregistrement pour sauvegarder la vidéo, j’en ai perdu 2 en quittant l’appli en fin de vol en oubliant l’arrêt ;)
8 – Prise de photo
Ce bouton vous permet de prendre une photo avec la caméra
9 – JoyPad Gauche
C’est le bouton qui vous permettra de déplacer le drone dans le plan horizontal (// au sol), avancer, reculer, aller vers la droite, aller vers la gauche.
 7-JoyPadRight
10 – Joypad Droit
Ce deuxième joypad vous permet de déplacer le drone vers le haut et vers le bas, les fonctions latérales lui permettent de tourner.
8-JoyPadLeft
11 – Décollage/Atterrissage
C’est le bouton qui fera décoller le drone ou atterrir à votre convenance.

IV – Contrôle Absolu

9-AbsoluteControl
Ce mode est le meilleur mode pour prendre le drone en main lors des premiers vols ou de le faire tester à des débutants.
La référence c’est vous, vous penchez le smartphone vers l’avant alors le drone s’éloignera de vous, vers l’arrière il reviendra et ce peu importe l’orientation du drone selon vous.

V – Autre mode

10-NonAbsoluteControl
Pour les personnes plus expérimentées, ce mode permet d’avoir le drone comme référence. Lorsque vous penchez le smartphone vers l’avant, le Drone va vers l’avant, peu importe votre orientation il avancera selon son point de référence. Si vous penchez le smartphone vers l’arrière il reculera.

VI – Lecture et Partage

En allant dans le menu Videos Photos vous êtes à même de partager vos enregistrements sur différentes plateformes:
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  • -          Bluetooth
  • -          Facebook
  • -          Gmail
  • -          Google +
  • -          Mail
  • -          Notes
  • -          Picasa
  • -          Skype
  • -          Youtube

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Comment bien débuter avec un drone en 10 points – Première partie http://de-abreu.fr/drone1/ http://de-abreu.fr/drone1/#comments Tue, 10 Jun 2014 05:00:08 +0000 http://78.213.247.47/wordpress1/?p=1006 Lire la suite →]]>

L’idée de posséder votre drone, de piloter, de découvrir les joies grisantes du FPV (vole en immersion) de faire de la photo ou de la vidéo aérienne vous titille depuis quelque temps mais vous ne savez pas trop comment aborder la chose, par quoi commencer et où vous adresser ? Voici notre guide sous la forme de 10 conseils pour bien débuter dans la pratique du drone. Vous y trouverez tout ce qu’il faut savoir sur les drones, les bonnes adresses, les bons plans, les bonnes pratiques et les erreur à éviter.

Voici la première partie en trois points.

1. Choisir la bonne machine pour commencer

Les derniers modèles de drones de loisirs sont bardés de technologies diverses et variées, qui vont du stabilisateur gyroscopique au GPS en passant par le limiteur d’altitude ou le retour automatique au point de départ. Mais nous parlons ici de drones dont les premiers prix se situent entre 350 (AR.Drone) et 999 euros (DJI Phantom Vision). Des budgets conséquents pour des engins qui ne permettent pas de faire du vol indoor.

Le déjà culte DJI Phantom 2 Vision. Belle bête, mais 999 euros et pas utilisable en intérieur

Le déjà culte DJI Phantom 2 Vision. Belle bête, mais 999 euros et pas utilisable en intérieur

Or, l’hiver arrivant, avec ses inconvénients climatiques, il va être de plus en plus difficile de faire voler son drone préféré en plein air. D’autre part tout le monde n’a pas la chance d’habiter une grande propriété à la campagne ou de pouvoir faire plusieurs dizaines de kilomètres en voiture pour juste faire voler un drone pendant les 10 minutes d’autonomie qu’offre généralement une batterie. L’idéal est alors de se doter d’une machine qui va permettre d’apprendre les bases du pilotage, voire devenir un as du manche en intérieur. Pour cela il faut une machine petite, robuste, et qui si possible ne dévastera pas votre salon en cas de maitrise hasardeuse de votre part. De plus autant commencer avec un drone à très bas prix, sur lequel vous pourrez facilement changer des pièces sans vous ruiner (notamment les hélices, qui cassent souvent en cas de crash).

Le drone correspondant le mieux à cet usage est certainement le Hubsan X4 “basique” (il existe 3 modèles, avec ou sans diverses options vidéo). Ce petit engin qui tient dans la paume de la main a déjà tout d’un grand puisqu’il embarque un stabilisateur et propose divers réglages sur sa télécommande.Très léger (30g !) et nerveux, il est très amusant à piloter et il est parfaitement adapté pour voler en intérieur sans risques. Il est en outre très robuste (à par les hélices, donc, mais souvent en cas de crash elles sautent avant de casser). Le Hubsan X4(http://www.hubsan.com) coûte moins de 50 euros, et vous permettra de vous initier au pilotage. Une fois que vous maitrisez parfaitement cet engin un peu délicat à piloter de par sa taille et sa nervosité, vous saurez piloter n’importe-quel drone, y compris un gros multirotor “professionnel”. Ce sera même plus facile car les drones de plus grande taille sont plus stables et moins nerveux. Une métaphore automobile pour bien comprendre : si vous apprenez à conduire avec un kart de compétition sans aucune assistance au pilotage, vous trouverez ensuite bien plus facile et “confortable” de conduire une grosse berline avec toutes les assistances à la conduite disponibles.

Le Hubsan X4 “basique”, qui tient dans la main. Joli, non ?

Le Hubsan X4 “basique”, qui tient dans la main. Joli, non ?

2. Le B.A-BA : apprendre à voler !

Comme avec toute activité de loisir à tendance ludique, ou comme avec tout engin qui se “pilote”, vous allez avoir tendance à vouloir mettre la charrue avant les bœufs, ne niez pas, je vous connais : à peine le préposé Chronopost vous aura-t-il remis le précieux colis contenant votre nouveau joujou, que vous allez vous jeter dessus (sur le colis, pas sur le facteur, enfin vous faites comme vous voulez, chacun sa vie), l’ouvrir à l’arrache, charger la batterie quelques minutes, vous saisir de la télécommande et tenter un premier décollage, puis des figures libres que votre chat ou le bouquet de roses du salon vont très moyennement apprécier.

De la patience avant tout !

Patience ! Tout d’abord, selon l’appareil, et même s’ils sont prêts à voler “out of the box”, vous devrez quand même observer quelques règles de base avant de faire votre première traversée chambre – cuisine. Le mieux est d’établir une petite check-list : vérifier le chargement de la batterie du drone, des piles de la télécommande, vérifier que la manette des gaz est bien à zéro (généralement calée en position basse), bien penser à allumer d’abord la télécommande et seulement ensuite le drone (généralement en branchant la batterie), attendre la connexion entre la télécommande et le drone, vérifier que les diodes s’allument normalement, etc…

Quelques notions de base à connaître : au moment de la commande, vous pourrez, selon le drone, choisir entre “Mode 1″ et “Mode 2″. Ces modes déterminent l’ordre des manettes de la télécommande. Généralement, par défaut on est en mode 2, à savoir manette des gaz à gauche et manette directionnelle à droite. En mode 1, vous l’aurez compris, c’est l’inverse. A vous de choisir.

Les manettes, justement : mettons que vous soyez en mode 2. La manette de gauche sert donc à pousser les gaz (mouvement de bas en haut) et donc à faire monter le drone. Un mouvement inverse, de haut en bas, fait ralentir les moteurs et donc descendre le drone. Mais cette manette a une autre utilité : c’est celle qui sert aussi à faire pivoter le drone sur lui-même. Attention, cela ne dirige pas le drone, il reste en place, mais cela le fait tourner sur lui-même. Un mouvement qu’il est indispensable de parfaitement maitriser quand on fait de la photo ou de la vidéo aérienne car c’est celui qui permet de cadrer, de suivre un point fixe en tournant autour et de faire aussi des panoramas ou des travellings latéraux.

Toujours en mode 2, la manette de droite sert à diriger le drone : vers l’avant, vers l’arrière, à droite et à gauche. Si vous maitrisez habilement la fonction de rotation et celle de direction, vous êtes un as, et vous allez faire de très beaux travellings ! Accessoirement vous allez prendre un pied énorme à piloter votre engin comme un pilote professionnel, comme si vous étiez à bord. Et si en plus vous êtes en FPV (immersion avec retour vidéo en direct) alors là c’est le septième ciel assuré, vous devenez un oiseau.

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La télécommande du X4. Pensez bien à choisir votre mode au moment de la commande

Bon, assez rêvé, revenons sur terre et passons aux épreuves pratiques : vous allez tenter votre premier décollage. Même si le drone est censé décoller verticalement, prévoyez une aire assez large, au moins 2 ou 3 mètres carrés, car il se peut qu’il ne soit pas réglé de façon optimale et qu’il parte en crabe. Ça serait dommage de péter déjà deux hélices contre le frigo alors que le bazar n’a même pas encore décollé du plancher des souris, non ?

Une fois les réglages fins de la télécommande effectués à l’aide des “trims” verticaux et horizontaux, tentez un nouveau décollage. Si ça marche, essayez de stabiliser votre drone à environ 1m50 du sol pendant quelques secondes, puis commencez à vous familiariser avec les commandes. Tirez le manche des gaz vers vous pour le faire descendre et tester un atterrissage en douceur sur un point précis. Recommencez l’exercice plusieurs fois jusqu’à ce que vous y arriviez à l’aise sans que le bazar rebondisse comme une balle de tennis à chaque contact avec le sol.

Puis attaquez un nouvel exercice : faites décoller le drone en le mettant en avant, avec l’arrière pointant vers vous. Stabilisez-le à environ 1m50 du sol, puis poussez la manette directionnelle (normalement la droite si vous êtes en mode 2) vers la droite. Le drone va pencher légèrement vers la droite et va se déplacer latéralement à droite. Ramenez la manette au centre et faites la même chose à gauche. Faites tout cela avec beaucoup de douceur car le mini-drone est très sensible et nerveux.

Ensuite, faites la même chose dans le sens longitudinal : poussez la manette gauche en avant pour faire avancer la bête, puis tirez-la en arrière pour le faire reculer vers vous. Répétez ces exercices autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que vous soyez parfaitement à l’aise avec ces manœuvres. Ne grillez pas les étapes, c’est fondamental pour bien maîtriser votre drone en toutes circonstances.

Une fois ces opérations assimilées, vous allez maintenant tester la rotation sur place. Toujours en mode 2, décollez et stabilisez le drone à environ 1m50 du sol, toujours avec l’arrière face à vous. Puis poussez la manette de gaz (celle de gauche) vers la droite, très doucement, sans toucher la manette de droite. Le drone va commencer à pivoter sur lui-même vers la droite. Faites la même opération vers la gauche. Recommencez plusieurs fois en lui faisant faire de petite rotations à droite et à gauche, puis tentez un 360° (horizontal hein, pas vertical). Recommencez jusqu’à ce que vous soyez parfaitement à l’aise avec cette manœuvre

Les commandes inversées : ça se corse !

Caractéristique commune à tout engin radiocommandé : vous n’êtes pas à bord. Il faut donc “faire comme si” et nous allons voir que ce n’est pas si simple, voire même un peu compliqué au début. Car tant que vous êtes “derrière” la machine et que celle-ci évolue “devant” vous en vous tournant le dos, tout va – à peu près – bien, puisque toutes les commandes s’effectuent naturellement dans le bon sens : vous poussez la manette en avant, le drone avance, vous tirez, il recule, vous poussez à droite, il va à droite, vous poussez à gauche, il va à gauche. Vous me voyez venir : quand vous avez pris un peu d’assurance et que vous avez osé cette manœuvre banale qui consiste à effectuer un demi-tour, vous vous retrouvez face à votre drone, dont les diodes ou l’objectif de la caméra vous regarde droit dans les yeux, aussi froidement qu’un Terminator en colère.

Et là les ennuis commencent : toutes les commandes “horizontales” (sauf celles qui permettent de monter et descendre, donc) sont inversées. Ca n’a l’air de rien comme ça mais en réalité c’est juste l’enfer sur terre. Imaginez par exemple que vous deviez (dussiez ?) conduire une voiture qui fait exactement l’inverse de ce que vous lui demandez : quand vous tournez le volant à droite, elle va à gauche, quand vous accélérez pour avancer, elle recule. Vous voyez un peu le tableau ? Certes, quelques drones ont un processeur intelligent qui permet de gérer cela (notamment le DJI Phantom) et qui répondent toujours de la même manière aux commande, quelque soit leur orientation. Mais d’une part c’est encore rare, et d’autre part cela fonctionne à l’aide d’un compas et donc c’est très aléatoire en indoor.

Il va donc falloir vous familiariser avec ce paramètre et apprendre à voler avec le cerveau à l’envers. Je n’ai pas de conseil particulier à vous donner si ce n’est de pratiquer, pratiquer et pratiquer encore jusqu’à ce que cette donnée soit intégrée dans votre cortex et que cela devienne totalement naturel. Je vous préviens, selon vos capacités cognitives, cela risque de prendre un peu de temps.

Quand vous maitriserez parfaitement tout ce qui est expliqué ci-dessus, vous serez un vrai Top Gun du drone, il ne vous restera plus qu’à vous exercer à dessiner quelques “8″ en vol, et à vous les grands espaces !

3. Les simulateurs de vol drones (apps…)

Si vous ne souhaitez pas dépenser les premiers euros dans un drone sans savoir exactement ce à quoi vous attendre, il existe une alternative assez bluffante, et elle aussi très ludique : les simulateurs de vol en drone. Il s’agit de logiciels ou applications mobiles qui vous permettent de prendre les commandes d’un drone et de retrouver les conditions de vol rendues de façon extrêmement réaliste. J’ai retenu deux applications : l’une, concerne l’AR.Drone de Parrot, l’autre, disponible uniquement pour iOS permet de piloter virtuellement plusieurs types d’aéronefs radiocommandés, dont un quadcopter “générique”.

L’app simulateur de vol en mode drone sur iPad mini. On s’y croirait.

L’app simulateur de vol en mode drone sur iPad mini. On s’y croirait.

 

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Comment bien débuter en drone en 10 points – Deuxième partie http://de-abreu.fr/drone2/ http://de-abreu.fr/drone2/#comments Sun, 18 May 2014 06:00:09 +0000 http://78.213.247.47/wordpress1/?p=1012 Lire la suite →]]>

Voici la deuxième partie de notre dossier dédié aux débutants qui veulent se mettre au pilotage et à la prise de vue aérienne par drone. Le premier volet est ici. Dans ce deuxième volet nous allons parler réglementation et caméras. Les numéros de paragraphes suivent l’ordre séquentiel de l’article précédent en vue d’un récapitulatif final, nous allons donc commencer par le point…

4. Que dit la réglementation en matière de drones ?

Tout d’abord il faut savoir que la France est le premier pays au monde à avoir posé un cadre légal visant à réglementer l’usage des drones. Les USA par exemple, pourtant réputés pour leur avance dans tout ce qui touche les nouvelles technologies, ne promulgueront pas de réglementation avant 2015. Pourquoi cette avance française ? Probablement pour deux raisons principales : la France possède une longue histoire avec l’aéronautique, dans laquelle elle a souvent été pionnière, par conséquent tout ce qui vole figure un peu dans notre ADN. L’autre raison est un peu moins romantique : nous sommes aussi les champions du monde de la réglementation tous azimuts et il n’est pas surprenant que le législateur se soit donc penché sur le marché des drones et ses usages, en pleine explosion.

Loin de nous l’idée qu’il ne faille pas de réglementation stricte et précise concernant ces machines volantes, et la circulaire émise par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) en avril 2012 à ce titre remplit parfaitement son office, et heureusement puisqu’elle compte plus de … 50 pages. Le problème est que celle-ci est à notre sens trop restrictive et les différents scénarios qu’elle prévoit sont difficilement applicables aux drones de loisirs. Pour faire simple : si vous suivez les directives de la DGAC vous ne pouvez simplement pas utiliser votre drone car quelque soit le scénario il sera toujours hors la loi d’une façon ou d’une autre. Non seulement la législation est trop restrictive, mais elle est déjà dépassée par la technologie, qui, c’est connu, va toujours beaucoup plus vite que le législateur.

http://www.smartdrones.fr/

http://www.smartdrones.fr/

Alors, que dit exactement cette fameuse réglementation ?

Elle est segmentée selon quatre scénarios qui prennent chacun en compte un cas de figure particulier : on les appelle S1, S2, S3 et S4.

  • S-1 : scénario opérationnel en vue directe du télépilote se déroulant hors zone peuplée, à une distance horizontale maximale de 100 mètres du télépilote ;
  • S-2 : scénario opérationnel se déroulant hors zone peuplée, à une distance horizontale maximale de rayon d’un kilomètre du télépilote et de hauteur inférieure à 50 mètres au-dessus du sol ou des obstacles artificiels, sans aucune personne au sol dans la zone d’évolution ;
  • S-3 : scénario opérationnel se déroulant en agglomération ou à proximité d’un rassemblement de personnes ou d’animaux, en vue directe du télépilote, à une distance horizontale maximale de 100 mètres du télépilote ;
  • S-4 : scénario opérationnel traitant d’une activité particulière de relevés, photographies, observations et surveillances aériennes se déroulant hors zone peuplée et ne répondant pas aux critères du scénario S-2

A ces scénarios s’ajoutent les catégories d’aéronefs sans pilote, qui devront être prises en compte pour l’application des règles de scénarios :

  • Les aéronefs télépilotés de catégorie D peuvent être utilisés dans le cadre des scénarios opérationnels S-1, S-2, S-3 ou S-4.
  • Les aéronefs télépilotés de catégorie E peuvent être utilisés dans le cadre des scénarios opérationnels S-1 ou S-2.
  • Les aéronefs télépilotés de catégorie E de masse maximum au décollage inférieure à 4 kilogrammes peuvent être utilisés dans le cadre du scénario opérationnel S-3.
  • Les aérostats télépilotés de catégorie C de masse totale (structurale et charge emportée) inférieure à 25 kilogrammes peuvent être utilisés dans le cadre du scénario opérationnel S-3.

Pour faire simple, sachez que la grande majorité des multirotors qui nous intéressent, à savoir ce qu’on appelle communément les “drones civils de loisirs” entrent dans la catégorie D, ce qui donne selon l’arrêté :  “les aéronefs télépilotés qui ne sont pas des aéromodèles, motorisés ou non, non captifs, de masse maximale au décollage inférieure à 2 kilogrammes, ou, pour les aéronefs à gaz inerte, de masse totale (masse structurale et charge emportée) inférieure à 2 kg.”

Nos DJI Phantom, AR.Drone ou autres Hubsan X4, parmi de nombreux autres, et pour ne citer que les plus connus, font partie de cette catégorie. Mais attendez, ce n’est pas tout, sinon ça serait trop simple. La DGAC a également défini d’autres exigences pour chaque scénario. Ce qui donne en substance, et théoriquement pou chaque vol :

  • dépôt d’un dossier MAP (Manuel d’activité particulière) a la DGAC
  • formation théorique (PPL, planeur, FCL, ULM, etc.). Concrètement il vous faudra passer le brevet théorique de pilote d’ULM…
  • déclaration de niveau de compétence (DNC)
  • D’autre part, le drone doit disposer des équipements de sécurité requis (ce qui peut être un retour automatique avec atterrissage en douceur au point de départ en cas de perte de contrôle mais aussi un parachute pour éviter tout crash, ou encore des redondances de commandes comme sur les avions de ligne, à définir selon scénario et catégorie).

Vous avez compris : quoique vous fassiez avec votre superbe Phantom, si vous n’avez pas satisfait l’ensemble de ces exigences, vous êtes hors la loi. Nous sommes tous hors la loi (et récidivistes).

Vous êtes déjà parti vendre votre drone sur le Bon Coin ? Attendez, il reste peut-être un espoir de l’utiliser quand même sans passer sous les fourches caudines de l’administration, un truc très simple à faire : démontez la caméra de votre aéronef, ou achetez-en un sans caméra. Et oui, il rentrera alors dans la catégorie “aéromodèle” ce qui signifie en termes simples que cela devient un… jouet. Ou plus exactement un engin pour aéromodéliste, qui curieusement est alors exempté de toute contrainte, si ce n’est celle de la prudence et du bon sens (éviter de passer au milieu d’une foule avec un hélico de 50 cm d’envergure).

“Jouet” ou caméra volante ? C’est là toute la différence…

Donc en fait, vous l’avez compris, dans tout ce maelstrom de lois et de cas particuliers, la grosse différence que l’on retient est celle qui consiste à définir si vous faites de la vidéo ou de la photo aérienne ou si vous faites voler votre drone juste pour le plaisir de piloter (ce qui est déjà très bien aussi et suffit au bonheur de certains). Un peu ubuesque, non ? En résumé : je prends mon Phantom et je le fais voler n’importe où et à n’importe-quelle hauteur sans caméra, je fais ce que je veux et je suis exonéré de toute règle. Je fais la même chose mais en lui ajoutant une petite GoPro, et là bonjour l’enfer réglementaire.

C’est cette dernière contrainte qui fait débat dans le milieu des dronistes car les observateurs et pratiquants considèrent que l’on mélange un peu les torchons et les serviettes en associant dans une même réglementation fourre-tout des notions différentes : celles de la sécurité aérienne et des personnes au sol avec les notions de prise de vue et de respect de la vie privée. D’où cette question : pourquoi la DGAC se mêle de gérer aussi la photo et la vidéo, et quelle est sa légitimité et son mandat à ce sujet ? Si l’on pousse un peu le raisonnement à l’absurde : si je prends une photo pendant un vol de montgolfière, ou en avion, ou encore du haut d’un building, ou d’un sommet de montagne, ces photos entrent-elles aussi dans ce cadre législatif ? Il semblerait que la DGAC ait la réponse avec l’article D133-10 du Code de l’Aviation Civile, qui dit que “Toute personne qui souhaite réaliser des enregistrements d’images ou de données dans le champ du spectre visible au-dessus du territoire national est tenue de souscrire une déclaration au plus tard quinze jours avant la date ou le début de période prévue pour l’opération envisagée auprès du chef du service territorial de l’aviation civile dont relève son domicile“.

En fait, le “télépilotage” (pilotage à distance) avec caméra et à fins de prises de vues entre dans les “activités particulières” définies par la DGAC et nécessite donc de se mettre en conformité avec la législation, même si vous faites voler votre X4 pendant 5 minutes à 50 mètres au-dessus d’un champ.

Voilà, vous savez l’essentiel au sujet de cette réglementation encadrant l’usage de drone. Maintenant, à part si vous êtes parfaitement légaliste, il y a la règle, et l’interprétation que l’on peut en faire. Si vous volez en respectant de façon scrupuleuse toutes les règles de bons sens et de prudence, et que vous ne faites pas commerce de vos vues aériennes (mais que par exemple vous les faites juste pour les publier sur Dronestagr.am), les probabilités que vous ayez des ennuis avec la maréchaussée sont certainement assez faibles. Mais vous voila prévenus : on ne drone pas à la légère !

Sur Légifrance :

5. Les caméras pour filmer en drone

Bon, maintenant que je vous ai dégoûtés à jamais de filmer avec votre drone en vous détaillant la législation, je vais vous parler de caméras. Logique :-)

Pour bien faire et pour plus de clarté, nous allons diviser cette rubrique en deux parties : les multirotors équipés d’origine avec une caméra, et les caméras d’action.

Les drones ou multirotors équipés de caméras d’origine

Ils ne sont pas encore très nombreux à filmer “out of the box” car cet usage ne correspond pas complètement à l’état d’esprit du droniste, qui préfère généralement choisir séparément sa machine et sa caméra, et faire un montage maison, à l’aide par exemple d’une nacelle auto-stabilisée ou anti-vibration, la première incluant généralement la deuxième. Voici notre sélection : 5 multirotors de 55 à 999 euros.

Hubsan X4 H107C

C’est le “petit frère” du fameux H107D FPV que je vous ai présenté dans ce test. Celui-ci propose juste une caméra intégrée, mais sans retour vidéo direct sur la télécommande. Attention, il y a deux modèles. Le premier, annonce en septembre dernier, embarquait une caméra d’assez médiocre qualité de 0,3 megapixels, mais il a été vite “mis à jour” et remplacé par un modèle avec une caméra de 2 megapixels filmant à 30 images/seconde avec une résolution de 1280×720. Difficile de dire si tous les sites qui le vendent proposent la première ou la dernière version, selon leurs stocks, puisque généralement les caractéristiques de la caméra ne sont pas indiqués dans leurs fiches produits (un “oubli” volontaire, peut-être…). A bien vérifier donc lors de l’achat.

drone-H107C-22

 

 

 

 

Walkera QR 100

Moins connu, le Walkera QR 100 pourra plaire à une catégorie de dronistes débutants : ce qui ne peuvent se passer de leur iPhone (!) et qui ont envie de tâter un peu de FPV, à savoir pilotage en immersion avec retour vidéo direct sur la télécommande. En l’occurrence ici la télécommande est le smartphone sur l’écran duquel s’affiche ce que filme le drone, comme avec l’AR.Drone. Et comme avec l’AR.Drone il est également possible de faire photos et vidéos pendant le vol, celles-ci s’enregistrant dans la mémoire du smartphone, à savoir dans son Camera Roll (Pellicule en français). Avantage de cette méthode : pas besoin de télécommande (donc un emballage plus léger et moins encombrant), et pas de contrainte de gestion de la charge de la télécommande, de ses batteries, etc. Inconvénients : difficile de piloter à partir de l’écran tactile d’un smartphone avec des commandes virtuelles. Rien ne vaut la vraie sensation d’un vrai joystick/manche à balai. La caméra du QR 100 offre une résolution de 0,3 megapixels en 640×480 et 25 images/seconde pour la vidéo, alors que les photos sortent en 1136 x 640.

drone-Walkera-QR-100

 

 

 

 

Hubsan X4 H107D FPV

On ne le présente plus, voir notre test complet ici.

drone-Hubsan-X4

 

 

 

Parrot AR.drone

On commence par la star (plus de 500.000 exemplaires vendus dans le monde en trois ans) du secteur, fabriquée par le français Parrot. L’AR.Drone est équipé d’une caméra Caméra HD 720p (1280×720) qui permet un enregistrement vidéo en plein vol directement sur un appareil distant ou une clé USB. Profil d’encodage de base H264 – 720p – 30fps. L’appareil prend aussi des photos au format JPEG. Le tout en direct et opéré à partir de l’écran de votre smartphone ou tablette : lors du vol, une vidéo HD est enregistrée et envoyée directement à l’appareil. La caméra est fixe et non orientable. Elle ne dispose pas non plus d’un montage anti-vibrations puisqu’elle est fixée directement sur le châssis de l’appareil. La qualité est acceptable pour de la photo ou de la vidéo de loisirs mais vous ne pourrez pas faire de vraies prises de vues “professionnelles” ni faire une sortie papier pour afficher vos plus belles prises dans un cadre pour votre salon.

ardrone

DJI Phantom 2 Vision

La superstar de ce comparatif, celle qui fait rêver tous les dronistes en herbe et même les plus confirmés, mais qui ne veulent pas se lancer dans des montages compliqués et préfèrent une solution RTF (Ready To Fly) offrant quand même des caractéristiques dignes d’une machine professionnelle.

Le Phantom Vision, sorti début novembre 2013, est la version “évoluée” du célèbre DJI Phantom arrivé sur le marché début 2013 et qui a révolutionné le secteur. Le vision est doté d’une caméra intégrée d’origine, montée sur un support anti-vibrations. La caméra offre des performances dignes des meilleures du secteur, à savoir par exemple une GoPro, à laquelle elle est souvent comparée, même si elle n’atteint pas ses performances. Il s’agit d’une caméra Full HD 1080p qui permet de capturer des vidéos en 30 ou 60 images/seconde ou des photos en 14 megapixels. On a droit également à un grand angle avec une ouverture de : 140° f/2.8. Même si GoPro semble encore la référence intouchable, certains possesseurs du Phantom 2 Vision ont publié des tests comparatifs de vidéos qui sembleraient tourner en faveur de la caméra du Phantom 2 Vision. En tout cas on est dans le même registre, celui de l’excellence. Le Phantom 2 Vision concilie en outre le meilleur des deux mondes : celui de la vidéo aérienne de qualité et celui du vol en immersion, puisque la caméra envoie le flux vidéo en direct sur l’écran de votre smartphone, ce dernier étant encastré et connecté au dispositif sur la télécommande pour recevoir les images et faire les réglages de caméra en direct pendant le vol, et même d’orienter celle-ci verticalement !

dji phantom 2 vision

Les caméras d’action “haut de gamme”

Dans la lignée de GoPro, de nombreux constructeurs – géants ou inconnus et indépendants – se sont lancés dans ce créneau en espérant s’approprier une petite part du gâteau. Mais ne nous leurrons pas : GoPro règne aussi en maître absolu dans le marché de la vidéo et photo par drone. Si je me fie aux statistiques de Dronestagr.am, plus de 90% des photos publiées sur le site ont été faites avec une GoPro, les autres ramassant quelques miettes. C’est aussi dû au fait de la domination écrasante du DJI Phantom dans la prise de vue aérienne amateur ou semi-professionnelle : près de 100% des Phantom embarquent une GoPro. Voici notre sélection : 5 caméras d’action pour votre drone.

LDLC Touch C1

Oui, le site lyonnais de e-commerce spécialisé dans la high-tech et leader sur son domaine a lancé il y a quelques semaines sa propre marque et son propre modèle de mini-caméra d’action. La LDLC Touch C1 possède de nombreux atouts, à commencer par son prix de 220 euros, qui correspond à l’entrée de gamme chez GoPro. Or pour ce prix la LDLC Touch offre un package complet avec une série impressionnante d’accessoires d’origine fournis dans la boîte : pinces et supports divers, double-face de fixation, télécommande, deux batteries, coque étanche de protection, etc. Son piqué d’image est équivalent à celui d’une GoPro White, peut-être légèrement en retrait, mais seul un oeil particulièrement aiguisé fera la différence. Notez également que contrairement aux GoPro, la LDLC Touch est dotée d’origine d’un écran intégré au dos de celle-ci, particulièrement pratique pour le cadrage et le visionnage rapide des vidéos que l’on vient de shooter, sans avoir à relier un smartphone. Il y a cependant aussi une application iPhone qui permet de gérer la caméra.

Côté caractéristiques, l’objectif est un 20 mégapixels qui permet de faire des photos en 5152 x 2898 pixels en 16/9 ou 4384×3288 pixels en format 4/3. Du point de vue de la vidé, la Touch C1 shoote en 1080p à 25 images/seconde, en 720p à 30 ou 50 images/seconde, en 480p à 100 images/seconde (bonjour les super ralentis). On peut aussi faire de la Full HD (1080) en 50 images par seconde.

LDLC Touch

Action Cam Sony HDR-AS15

Une caméra un peu hors normes de par sa forme et son design. Ici pas de mini-cube de style GoPro mais un mini-caméscope qui reprend la forme des “vrais” caméscopes. Très agréable à prendre en main et à utiliser, elle sera peut-être un peu plus difficile à installer sur un multirotor, mais de nombreuses solutions existent et permettent une adaptation, comme celle-ci par exemple.

Là on affaire à du bon, du très bon, à l’image de ce que nous connaissons de Sony. Cette Action Cam est dotée d’un objectif grand angle Carl Zeiss avec une ouverture f/2.8 qui offre la possibilité de faire des images avec un angle de 170°. Le dispositif est en outre équipé d’un capteur CMOS Exmor R que l’on retrouve désormais sur toute la gamme Sony, et qui permet de tourner des images en condition de faible luminosité tout en gardant un faible niveau de bruit, et peu de grain. Enfin, un stabilisateur SteadyShot est également présent, mais il faut noter que quand celui-ci est activé, l’angle de prise de vue est automatiquement réduit à 120°.
Tout ce beau matos permet de faire de superbes vidéos Full HD jusqu’à 30p (MPEG4-AVC/H.264) avec en option un mode slow motion 4x et 2x. Les photos quant à elles sont en en 11,9 mégapixels en 16:9. Voir notretest complet sur Presse-citron.

Sony Action Cam

Contour +2

Avant sa faillite annoncée au printemps dernier, Contour était “l’autre” marque américaine de caméras d’action, et un challenger important de GoPro, lancée comme cette dernière en 2004. Nous la mentionnons quand même car elle est encore disponible sur certains sites marchands, et d’autre part des rumeurs dans les médias spécialisés US indiquent que la marque devrait bientôt être relancée. La Contour +2 évoque davantage la forme du Sony vu précédemment avec son profil en “tube”. Avec la Contour +2, il est possible de filmer en HD 1080p tout en ayant accès à de nombreuses informations grâce au GPS intégré, comme la vitesse et l’altitude par exemple, et d’enregistrer des vidéos à 120 images/seconde (en 480p) pour des slowmotions (ralentis) impressionnants. La Contour +2 est fournie d’origine avec un boitier étanche jusqu’à 60 mètres. Deux caractéristiques originales à noter : la visée laser et l’objectif rotatif à 270° ce qui permet de filmer dans n’importe-quel angle (et donc d’installer la caméra dans le sens souhaité sur le drone). Full HD – 1080p: 1920×1080 pixels à 30 ips (25 ips PAL). Petite réserve cependant : la Contour +2 pèse plus de deux fois le poids d’une GoPro 3. Un petit handicap quand on cherche à gagner du poids sur son drone.

contour 2

GoPro Hero 3+ Black Edition

On ne présente plus la star des caméras d’action. La marque fondée par Nick Woodman domine outrageusement le marché puisqu’on lui attribue près de 15% du marché mondial total des caméras portables toutes catégories confondues (et pas seulement des caméras d’action, ou sa part de marché doit facilement dépasser les 50%). La dernière évolution de son modèle haut de gamme est donc la HERO3+ Black Edition. 20 % plus petite et plus légère que les modèles précédents, elle offre des prestations de qualité professionnelle. La HERO3+ Black Edition propose u objectif de 12 megapixels 1920 x 1080p qui filme jusqu’à 30 images par seconde. Le Mode Time Lapse permet la capture automatique de photos à des intervalles de 0,5, 1, 2, 5, 10, 30 ou 60 secondes.

GoPro3

Mini DVR 808 #16 V2

C’est l’outsider de cette sélection. Beaucoup moins chère que les autres (33 euros !) et plus basique, elle n’en n’offre pas pour autant de très bonnes prestations, et présente en outre l’avantage d’être plus compacte (50mm x 32mm x13mm) et incroyablement légère puisque son poids n’excède pas 17 grammes. D’où son appellation de keychain (porte-clés).

Loin d’être un gadget, et très prisée des modélistes pour en raison de ces caractéristiques de miniaturisation, elle peut être installée facilement sur presque n’importe-quelle machine volante, y compris les plus petites, et permet de se lancer dans la vidéo aérienne de qualité à moindre frais et sans complications d’ordre technique. Autre avantage : elle peut être installée “à l’envers”, le logiciel de gestion permettant de paramétrer l’objectif dans les deux sens. Pratique si l’on veut la fixer sous un multirotor en ayant quand même accès aux boutons de commande figurant normalement sur la partie supérieure de la caméra.

Côté performances, c’est tout à fait correct, puisqu’on a droit à un capteur grand angle 120° 1/4” CMOS WXGA  HD qui permet de filmer en 720P HD, 1280 x 720p et 30 images par seconde. Côté photo on a droit à l’équivalent d’un capteur 5 megapixels qui sort des clichés JPG de 1280 x 960. La petite machine est également équipée d’un slot pour carte mémoire MicroSD (classe 4 32 Go) et d’une prise USB pour la recharge, qui lui permet également d’être utilisée comme clé USB pour le stockage et le transfert direct de fichiers. Pour vous faire une idée de son utilisation et constater de visu la qualité des vidéos faites avec, notamment à partir d’un drone, courrez lire et voir ce test de Fred sur HelicoMicro.

 

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Bepop, un drone équipé d’une camera http://de-abreu.fr/bepop/ http://de-abreu.fr/bepop/#comments Tue, 13 May 2014 06:30:30 +0000 http://78.213.247.47/wordpress1/?p=1000 Lire la suite →]]>

Parrot à très bien négocier le virage technologique que sont les drones, mais à l’époque , l’entreprise s’intéressait surtout à la reconnaissance vocale à ses débuts, dans les années 90. Elle produisait même des kits mains libres pensés pour les automobilistes et c’est d’ailleurs toujours le cas puisqu’elle compte un dispositif de ce type à son catalogue, soit le MINIKIT Neo.

Le premier drone de la société est arrivé sur le marché en 2010 et il a finalement beaucoup contribué à la démocratisation de ces appareils. Aujourd’hui, elle remet le couvert avec un nouveau modèle des plus prometteurs, le Bebop Drone.

Ce quadricoptère reprend en grande partie les caractéristiques de son prédécesseur, avec quelques ajouts notables, dont l’intégration d’une caméra (14 millions de pixels, champ de vision de 180°) capable de capturer des photos et d’enregistrer des vidéos en Full HD 1080p. Il ne sera donc plus nécessaire d’investir dans un équipement supplémentaire pour immortaliser ses plus beaux vols.

Le Bebop ne s’arrête pas là et il a également la bonne idée d’embarquer un GPS et une batterie de plus grande capacité. Attention cependant à ne pas vous réjouir trop vite car son autonomie reste limitée à 12 minutes, et pas une de plus.

parrot_bebopdrone_front

Le drone sera compatible avec les applications mobiles éditées par le constructeur et il pourra également fonctionner avec un contrôleur spécial se présentant sous la forme d’un dock doté de deux manettes : le Skycontroller. Si ce dernier améliorera la prise en main du Bebop Drone, il augmentera également la portée du signal de deux kilomètres.

Last but not least, le Parrot Bebop sera aussi compatible avec le casque Oculus Rift, pour encore un peu plus d’immersion et sans doute aussi quelques hauts de coeur. De beaux moments en perspective, en somme.

Aucune info sur le prix ni sur la date de sortie de l’appareil, du moins pas pour le moment.

Merci à Presse-citron.

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