L’association de défense des consommateurs a décidé d’assigner en justice trois principaux réseaux sociaux sur le motif qu’ils n’informent pas suffisamment sur le devenir de leurs données personnelles.
Dans une note, l’organisme précise qu’il n’est pas question pour lui : «de stigmatiser la collecte stricto sensu de données par les entreprises : elles peuvent avoir une utilité (comparateurs, mémorisation d’une commande…). Non, la véritable question a trait à l’information des intéressés sur la collecte, la finalité de cette utilisation et les moyens de la contrôler ».
L’association demande donc à ce que ces géants du web optimise « l’information sur l’emploi par tous de nos données et les moyens d’en garder le contrôle ». Son objectif est donc d’obliger ces sociétés à rendre leurs conditions d’utilisation plus claires, lisibles et compréhensibles pour les internautes. Elle regrette par exemple que celles-ci soient « toujours aussi inaccessibles, illisibles, remplies de liens hypertextes, entre 40 et 100 liens hypertextes, renvoyant parfois à des pages en langue anglaise.»
Certains services, comme Facebook, ont déjà tenté de simplifier leur approche via une page dédiée à leur politique de gestions des informations. Toutefois, pour l’association de défense des consommateurs, ce type d’initiative n’est pas suffisant. Elle demande par exemple à ce que les réseaux sociaux détaillent clairement leur stratégie en matière de ciblage publicitaire.