L’aventure de Skeletonics fait partie des belles histoires de la high-tech moderne : une poignée de jeunes gens férus de robotique, qui en parallèle de projets plus sérieux, se mettent en tête de construire un véritable exosquelette comme on voit dans les films ou les mangas futuristes.
Après quelques essais plus ou moins réussis, l’équipe présentait cette semaine à l’occasion du Ceatec une version déjà bien aboutie de cette vision. Il en résulte un grand corps en métal, dans lequel vient se loger l’utilisateur. Une fois dûment harnaché, celui-ci peut marcher et se déplacer, comme s’il avait pris place au sein d’un des fascinants « mecha » dont nous régalent certains incontournables de la science-fiction.
Est-ce une déception, ou au contraire ce qui fait la beauté du projet : si impressionnant soit-il, cet exosquelette n’est pas motorisé. L’actionner, agiter les bras et parader devant la foule d’un salon requiert donc un effort physique conséquent. Ses concepteurs admettent bien volontiers que leur ambition n’était pas de combler les carences du corps humain, mais plutôt de se faire plaisir en incarnant au travers de cette encombrante armure certains de leurs rêves de gosses. Sans doute parce qu’on les a partagés, on ne peut qu’apprécier… non sans attendre tout de même que le concept d’exosquelette en tant qu’extension des capacités du corps humain, déjà bien étudié dans l’univers industriel, aboutisse à une concrétisation plus complète !
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