Comment bien débuter en drone en 10 points – Deuxième partie

Voici la deuxième partie de notre dossier dédié aux débutants qui veulent se mettre au pilotage et à la prise de vue aérienne par drone. Le premier volet est ici. Dans ce deuxième volet nous allons parler réglementation et caméras. Les numéros de paragraphes suivent l’ordre séquentiel de l’article précédent en vue d’un récapitulatif final, nous allons donc commencer par le point…

4. Que dit la réglementation en matière de drones ?

Tout d’abord il faut savoir que la France est le premier pays au monde à avoir posé un cadre légal visant à réglementer l’usage des drones. Les USA par exemple, pourtant réputés pour leur avance dans tout ce qui touche les nouvelles technologies, ne promulgueront pas de réglementation avant 2015. Pourquoi cette avance française ? Probablement pour deux raisons principales : la France possède une longue histoire avec l’aéronautique, dans laquelle elle a souvent été pionnière, par conséquent tout ce qui vole figure un peu dans notre ADN. L’autre raison est un peu moins romantique : nous sommes aussi les champions du monde de la réglementation tous azimuts et il n’est pas surprenant que le législateur se soit donc penché sur le marché des drones et ses usages, en pleine explosion.

Loin de nous l’idée qu’il ne faille pas de réglementation stricte et précise concernant ces machines volantes, et la circulaire émise par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) en avril 2012 à ce titre remplit parfaitement son office, et heureusement puisqu’elle compte plus de … 50 pages. Le problème est que celle-ci est à notre sens trop restrictive et les différents scénarios qu’elle prévoit sont difficilement applicables aux drones de loisirs. Pour faire simple : si vous suivez les directives de la DGAC vous ne pouvez simplement pas utiliser votre drone car quelque soit le scénario il sera toujours hors la loi d’une façon ou d’une autre. Non seulement la législation est trop restrictive, mais elle est déjà dépassée par la technologie, qui, c’est connu, va toujours beaucoup plus vite que le législateur.

http://www.smartdrones.fr/

http://www.smartdrones.fr/

Alors, que dit exactement cette fameuse réglementation ?

Elle est segmentée selon quatre scénarios qui prennent chacun en compte un cas de figure particulier : on les appelle S1, S2, S3 et S4.

  • S-1 : scénario opérationnel en vue directe du télépilote se déroulant hors zone peuplée, à une distance horizontale maximale de 100 mètres du télépilote ;
  • S-2 : scénario opérationnel se déroulant hors zone peuplée, à une distance horizontale maximale de rayon d’un kilomètre du télépilote et de hauteur inférieure à 50 mètres au-dessus du sol ou des obstacles artificiels, sans aucune personne au sol dans la zone d’évolution ;
  • S-3 : scénario opérationnel se déroulant en agglomération ou à proximité d’un rassemblement de personnes ou d’animaux, en vue directe du télépilote, à une distance horizontale maximale de 100 mètres du télépilote ;
  • S-4 : scénario opérationnel traitant d’une activité particulière de relevés, photographies, observations et surveillances aériennes se déroulant hors zone peuplée et ne répondant pas aux critères du scénario S-2

A ces scénarios s’ajoutent les catégories d’aéronefs sans pilote, qui devront être prises en compte pour l’application des règles de scénarios :

  • Les aéronefs télépilotés de catégorie D peuvent être utilisés dans le cadre des scénarios opérationnels S-1, S-2, S-3 ou S-4.
  • Les aéronefs télépilotés de catégorie E peuvent être utilisés dans le cadre des scénarios opérationnels S-1 ou S-2.
  • Les aéronefs télépilotés de catégorie E de masse maximum au décollage inférieure à 4 kilogrammes peuvent être utilisés dans le cadre du scénario opérationnel S-3.
  • Les aérostats télépilotés de catégorie C de masse totale (structurale et charge emportée) inférieure à 25 kilogrammes peuvent être utilisés dans le cadre du scénario opérationnel S-3.

Pour faire simple, sachez que la grande majorité des multirotors qui nous intéressent, à savoir ce qu’on appelle communément les “drones civils de loisirs” entrent dans la catégorie D, ce qui donne selon l’arrêté :  “les aéronefs télépilotés qui ne sont pas des aéromodèles, motorisés ou non, non captifs, de masse maximale au décollage inférieure à 2 kilogrammes, ou, pour les aéronefs à gaz inerte, de masse totale (masse structurale et charge emportée) inférieure à 2 kg.”

Nos DJI Phantom, AR.Drone ou autres Hubsan X4, parmi de nombreux autres, et pour ne citer que les plus connus, font partie de cette catégorie. Mais attendez, ce n’est pas tout, sinon ça serait trop simple. La DGAC a également défini d’autres exigences pour chaque scénario. Ce qui donne en substance, et théoriquement pou chaque vol :

  • dépôt d’un dossier MAP (Manuel d’activité particulière) a la DGAC
  • formation théorique (PPL, planeur, FCL, ULM, etc.). Concrètement il vous faudra passer le brevet théorique de pilote d’ULM…
  • déclaration de niveau de compétence (DNC)
  • D’autre part, le drone doit disposer des équipements de sécurité requis (ce qui peut être un retour automatique avec atterrissage en douceur au point de départ en cas de perte de contrôle mais aussi un parachute pour éviter tout crash, ou encore des redondances de commandes comme sur les avions de ligne, à définir selon scénario et catégorie).

Vous avez compris : quoique vous fassiez avec votre superbe Phantom, si vous n’avez pas satisfait l’ensemble de ces exigences, vous êtes hors la loi. Nous sommes tous hors la loi (et récidivistes).

Vous êtes déjà parti vendre votre drone sur le Bon Coin ? Attendez, il reste peut-être un espoir de l’utiliser quand même sans passer sous les fourches caudines de l’administration, un truc très simple à faire : démontez la caméra de votre aéronef, ou achetez-en un sans caméra. Et oui, il rentrera alors dans la catégorie “aéromodèle” ce qui signifie en termes simples que cela devient un… jouet. Ou plus exactement un engin pour aéromodéliste, qui curieusement est alors exempté de toute contrainte, si ce n’est celle de la prudence et du bon sens (éviter de passer au milieu d’une foule avec un hélico de 50 cm d’envergure).

“Jouet” ou caméra volante ? C’est là toute la différence…

Donc en fait, vous l’avez compris, dans tout ce maelstrom de lois et de cas particuliers, la grosse différence que l’on retient est celle qui consiste à définir si vous faites de la vidéo ou de la photo aérienne ou si vous faites voler votre drone juste pour le plaisir de piloter (ce qui est déjà très bien aussi et suffit au bonheur de certains). Un peu ubuesque, non ? En résumé : je prends mon Phantom et je le fais voler n’importe où et à n’importe-quelle hauteur sans caméra, je fais ce que je veux et je suis exonéré de toute règle. Je fais la même chose mais en lui ajoutant une petite GoPro, et là bonjour l’enfer réglementaire.

C’est cette dernière contrainte qui fait débat dans le milieu des dronistes car les observateurs et pratiquants considèrent que l’on mélange un peu les torchons et les serviettes en associant dans une même réglementation fourre-tout des notions différentes : celles de la sécurité aérienne et des personnes au sol avec les notions de prise de vue et de respect de la vie privée. D’où cette question : pourquoi la DGAC se mêle de gérer aussi la photo et la vidéo, et quelle est sa légitimité et son mandat à ce sujet ? Si l’on pousse un peu le raisonnement à l’absurde : si je prends une photo pendant un vol de montgolfière, ou en avion, ou encore du haut d’un building, ou d’un sommet de montagne, ces photos entrent-elles aussi dans ce cadre législatif ? Il semblerait que la DGAC ait la réponse avec l’article D133-10 du Code de l’Aviation Civile, qui dit que “Toute personne qui souhaite réaliser des enregistrements d’images ou de données dans le champ du spectre visible au-dessus du territoire national est tenue de souscrire une déclaration au plus tard quinze jours avant la date ou le début de période prévue pour l’opération envisagée auprès du chef du service territorial de l’aviation civile dont relève son domicile“.

En fait, le “télépilotage” (pilotage à distance) avec caméra et à fins de prises de vues entre dans les “activités particulières” définies par la DGAC et nécessite donc de se mettre en conformité avec la législation, même si vous faites voler votre X4 pendant 5 minutes à 50 mètres au-dessus d’un champ.

Voilà, vous savez l’essentiel au sujet de cette réglementation encadrant l’usage de drone. Maintenant, à part si vous êtes parfaitement légaliste, il y a la règle, et l’interprétation que l’on peut en faire. Si vous volez en respectant de façon scrupuleuse toutes les règles de bons sens et de prudence, et que vous ne faites pas commerce de vos vues aériennes (mais que par exemple vous les faites juste pour les publier sur Dronestagr.am), les probabilités que vous ayez des ennuis avec la maréchaussée sont certainement assez faibles. Mais vous voila prévenus : on ne drone pas à la légère !

Sur Légifrance :

5. Les caméras pour filmer en drone

Bon, maintenant que je vous ai dégoûtés à jamais de filmer avec votre drone en vous détaillant la législation, je vais vous parler de caméras. Logique :-)

Pour bien faire et pour plus de clarté, nous allons diviser cette rubrique en deux parties : les multirotors équipés d’origine avec une caméra, et les caméras d’action.

Les drones ou multirotors équipés de caméras d’origine

Ils ne sont pas encore très nombreux à filmer “out of the box” car cet usage ne correspond pas complètement à l’état d’esprit du droniste, qui préfère généralement choisir séparément sa machine et sa caméra, et faire un montage maison, à l’aide par exemple d’une nacelle auto-stabilisée ou anti-vibration, la première incluant généralement la deuxième. Voici notre sélection : 5 multirotors de 55 à 999 euros.

Hubsan X4 H107C

C’est le “petit frère” du fameux H107D FPV que je vous ai présenté dans ce test. Celui-ci propose juste une caméra intégrée, mais sans retour vidéo direct sur la télécommande. Attention, il y a deux modèles. Le premier, annonce en septembre dernier, embarquait une caméra d’assez médiocre qualité de 0,3 megapixels, mais il a été vite “mis à jour” et remplacé par un modèle avec une caméra de 2 megapixels filmant à 30 images/seconde avec une résolution de 1280×720. Difficile de dire si tous les sites qui le vendent proposent la première ou la dernière version, selon leurs stocks, puisque généralement les caractéristiques de la caméra ne sont pas indiqués dans leurs fiches produits (un “oubli” volontaire, peut-être…). A bien vérifier donc lors de l’achat.

drone-H107C-22

 

 

 

 

Walkera QR 100

Moins connu, le Walkera QR 100 pourra plaire à une catégorie de dronistes débutants : ce qui ne peuvent se passer de leur iPhone (!) et qui ont envie de tâter un peu de FPV, à savoir pilotage en immersion avec retour vidéo direct sur la télécommande. En l’occurrence ici la télécommande est le smartphone sur l’écran duquel s’affiche ce que filme le drone, comme avec l’AR.Drone. Et comme avec l’AR.Drone il est également possible de faire photos et vidéos pendant le vol, celles-ci s’enregistrant dans la mémoire du smartphone, à savoir dans son Camera Roll (Pellicule en français). Avantage de cette méthode : pas besoin de télécommande (donc un emballage plus léger et moins encombrant), et pas de contrainte de gestion de la charge de la télécommande, de ses batteries, etc. Inconvénients : difficile de piloter à partir de l’écran tactile d’un smartphone avec des commandes virtuelles. Rien ne vaut la vraie sensation d’un vrai joystick/manche à balai. La caméra du QR 100 offre une résolution de 0,3 megapixels en 640×480 et 25 images/seconde pour la vidéo, alors que les photos sortent en 1136 x 640.

drone-Walkera-QR-100

 

 

 

 

Hubsan X4 H107D FPV

On ne le présente plus, voir notre test complet ici.

drone-Hubsan-X4

 

 

 

Parrot AR.drone

On commence par la star (plus de 500.000 exemplaires vendus dans le monde en trois ans) du secteur, fabriquée par le français Parrot. L’AR.Drone est équipé d’une caméra Caméra HD 720p (1280×720) qui permet un enregistrement vidéo en plein vol directement sur un appareil distant ou une clé USB. Profil d’encodage de base H264 – 720p – 30fps. L’appareil prend aussi des photos au format JPEG. Le tout en direct et opéré à partir de l’écran de votre smartphone ou tablette : lors du vol, une vidéo HD est enregistrée et envoyée directement à l’appareil. La caméra est fixe et non orientable. Elle ne dispose pas non plus d’un montage anti-vibrations puisqu’elle est fixée directement sur le châssis de l’appareil. La qualité est acceptable pour de la photo ou de la vidéo de loisirs mais vous ne pourrez pas faire de vraies prises de vues “professionnelles” ni faire une sortie papier pour afficher vos plus belles prises dans un cadre pour votre salon.

ardrone

DJI Phantom 2 Vision

La superstar de ce comparatif, celle qui fait rêver tous les dronistes en herbe et même les plus confirmés, mais qui ne veulent pas se lancer dans des montages compliqués et préfèrent une solution RTF (Ready To Fly) offrant quand même des caractéristiques dignes d’une machine professionnelle.

Le Phantom Vision, sorti début novembre 2013, est la version “évoluée” du célèbre DJI Phantom arrivé sur le marché début 2013 et qui a révolutionné le secteur. Le vision est doté d’une caméra intégrée d’origine, montée sur un support anti-vibrations. La caméra offre des performances dignes des meilleures du secteur, à savoir par exemple une GoPro, à laquelle elle est souvent comparée, même si elle n’atteint pas ses performances. Il s’agit d’une caméra Full HD 1080p qui permet de capturer des vidéos en 30 ou 60 images/seconde ou des photos en 14 megapixels. On a droit également à un grand angle avec une ouverture de : 140° f/2.8. Même si GoPro semble encore la référence intouchable, certains possesseurs du Phantom 2 Vision ont publié des tests comparatifs de vidéos qui sembleraient tourner en faveur de la caméra du Phantom 2 Vision. En tout cas on est dans le même registre, celui de l’excellence. Le Phantom 2 Vision concilie en outre le meilleur des deux mondes : celui de la vidéo aérienne de qualité et celui du vol en immersion, puisque la caméra envoie le flux vidéo en direct sur l’écran de votre smartphone, ce dernier étant encastré et connecté au dispositif sur la télécommande pour recevoir les images et faire les réglages de caméra en direct pendant le vol, et même d’orienter celle-ci verticalement !

dji phantom 2 vision

Les caméras d’action “haut de gamme”

Dans la lignée de GoPro, de nombreux constructeurs – géants ou inconnus et indépendants – se sont lancés dans ce créneau en espérant s’approprier une petite part du gâteau. Mais ne nous leurrons pas : GoPro règne aussi en maître absolu dans le marché de la vidéo et photo par drone. Si je me fie aux statistiques de Dronestagr.am, plus de 90% des photos publiées sur le site ont été faites avec une GoPro, les autres ramassant quelques miettes. C’est aussi dû au fait de la domination écrasante du DJI Phantom dans la prise de vue aérienne amateur ou semi-professionnelle : près de 100% des Phantom embarquent une GoPro. Voici notre sélection : 5 caméras d’action pour votre drone.

LDLC Touch C1

Oui, le site lyonnais de e-commerce spécialisé dans la high-tech et leader sur son domaine a lancé il y a quelques semaines sa propre marque et son propre modèle de mini-caméra d’action. La LDLC Touch C1 possède de nombreux atouts, à commencer par son prix de 220 euros, qui correspond à l’entrée de gamme chez GoPro. Or pour ce prix la LDLC Touch offre un package complet avec une série impressionnante d’accessoires d’origine fournis dans la boîte : pinces et supports divers, double-face de fixation, télécommande, deux batteries, coque étanche de protection, etc. Son piqué d’image est équivalent à celui d’une GoPro White, peut-être légèrement en retrait, mais seul un oeil particulièrement aiguisé fera la différence. Notez également que contrairement aux GoPro, la LDLC Touch est dotée d’origine d’un écran intégré au dos de celle-ci, particulièrement pratique pour le cadrage et le visionnage rapide des vidéos que l’on vient de shooter, sans avoir à relier un smartphone. Il y a cependant aussi une application iPhone qui permet de gérer la caméra.

Côté caractéristiques, l’objectif est un 20 mégapixels qui permet de faire des photos en 5152 x 2898 pixels en 16/9 ou 4384×3288 pixels en format 4/3. Du point de vue de la vidé, la Touch C1 shoote en 1080p à 25 images/seconde, en 720p à 30 ou 50 images/seconde, en 480p à 100 images/seconde (bonjour les super ralentis). On peut aussi faire de la Full HD (1080) en 50 images par seconde.

LDLC Touch

Action Cam Sony HDR-AS15

Une caméra un peu hors normes de par sa forme et son design. Ici pas de mini-cube de style GoPro mais un mini-caméscope qui reprend la forme des “vrais” caméscopes. Très agréable à prendre en main et à utiliser, elle sera peut-être un peu plus difficile à installer sur un multirotor, mais de nombreuses solutions existent et permettent une adaptation, comme celle-ci par exemple.

Là on affaire à du bon, du très bon, à l’image de ce que nous connaissons de Sony. Cette Action Cam est dotée d’un objectif grand angle Carl Zeiss avec une ouverture f/2.8 qui offre la possibilité de faire des images avec un angle de 170°. Le dispositif est en outre équipé d’un capteur CMOS Exmor R que l’on retrouve désormais sur toute la gamme Sony, et qui permet de tourner des images en condition de faible luminosité tout en gardant un faible niveau de bruit, et peu de grain. Enfin, un stabilisateur SteadyShot est également présent, mais il faut noter que quand celui-ci est activé, l’angle de prise de vue est automatiquement réduit à 120°.
Tout ce beau matos permet de faire de superbes vidéos Full HD jusqu’à 30p (MPEG4-AVC/H.264) avec en option un mode slow motion 4x et 2x. Les photos quant à elles sont en en 11,9 mégapixels en 16:9. Voir notretest complet sur Presse-citron.

Sony Action Cam

Contour +2

Avant sa faillite annoncée au printemps dernier, Contour était “l’autre” marque américaine de caméras d’action, et un challenger important de GoPro, lancée comme cette dernière en 2004. Nous la mentionnons quand même car elle est encore disponible sur certains sites marchands, et d’autre part des rumeurs dans les médias spécialisés US indiquent que la marque devrait bientôt être relancée. La Contour +2 évoque davantage la forme du Sony vu précédemment avec son profil en “tube”. Avec la Contour +2, il est possible de filmer en HD 1080p tout en ayant accès à de nombreuses informations grâce au GPS intégré, comme la vitesse et l’altitude par exemple, et d’enregistrer des vidéos à 120 images/seconde (en 480p) pour des slowmotions (ralentis) impressionnants. La Contour +2 est fournie d’origine avec un boitier étanche jusqu’à 60 mètres. Deux caractéristiques originales à noter : la visée laser et l’objectif rotatif à 270° ce qui permet de filmer dans n’importe-quel angle (et donc d’installer la caméra dans le sens souhaité sur le drone). Full HD – 1080p: 1920×1080 pixels à 30 ips (25 ips PAL). Petite réserve cependant : la Contour +2 pèse plus de deux fois le poids d’une GoPro 3. Un petit handicap quand on cherche à gagner du poids sur son drone.

contour 2

GoPro Hero 3+ Black Edition

On ne présente plus la star des caméras d’action. La marque fondée par Nick Woodman domine outrageusement le marché puisqu’on lui attribue près de 15% du marché mondial total des caméras portables toutes catégories confondues (et pas seulement des caméras d’action, ou sa part de marché doit facilement dépasser les 50%). La dernière évolution de son modèle haut de gamme est donc la HERO3+ Black Edition. 20 % plus petite et plus légère que les modèles précédents, elle offre des prestations de qualité professionnelle. La HERO3+ Black Edition propose u objectif de 12 megapixels 1920 x 1080p qui filme jusqu’à 30 images par seconde. Le Mode Time Lapse permet la capture automatique de photos à des intervalles de 0,5, 1, 2, 5, 10, 30 ou 60 secondes.

GoPro3

Mini DVR 808 #16 V2

C’est l’outsider de cette sélection. Beaucoup moins chère que les autres (33 euros !) et plus basique, elle n’en n’offre pas pour autant de très bonnes prestations, et présente en outre l’avantage d’être plus compacte (50mm x 32mm x13mm) et incroyablement légère puisque son poids n’excède pas 17 grammes. D’où son appellation de keychain (porte-clés).

Loin d’être un gadget, et très prisée des modélistes pour en raison de ces caractéristiques de miniaturisation, elle peut être installée facilement sur presque n’importe-quelle machine volante, y compris les plus petites, et permet de se lancer dans la vidéo aérienne de qualité à moindre frais et sans complications d’ordre technique. Autre avantage : elle peut être installée “à l’envers”, le logiciel de gestion permettant de paramétrer l’objectif dans les deux sens. Pratique si l’on veut la fixer sous un multirotor en ayant quand même accès aux boutons de commande figurant normalement sur la partie supérieure de la caméra.

Côté performances, c’est tout à fait correct, puisqu’on a droit à un capteur grand angle 120° 1/4” CMOS WXGA  HD qui permet de filmer en 720P HD, 1280 x 720p et 30 images par seconde. Côté photo on a droit à l’équivalent d’un capteur 5 megapixels qui sort des clichés JPG de 1280 x 960. La petite machine est également équipée d’un slot pour carte mémoire MicroSD (classe 4 32 Go) et d’une prise USB pour la recharge, qui lui permet également d’être utilisée comme clé USB pour le stockage et le transfert direct de fichiers. Pour vous faire une idée de son utilisation et constater de visu la qualité des vidéos faites avec, notamment à partir d’un drone, courrez lire et voir ce test de Fred sur HelicoMicro.

 

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